L’humanisme n’est pas qu’un regard philosophique sur l’être humain ou la culture classique, c’est aussi un positionnement philosophique sur l’ensemble des faits sociaux, culturels, éthiques, politiques, économiques, religieux, éducatifs, technologiques, écologiques et environnementaux. Face aux nationalismes, aux bellicismes, aux religions fanatiques, à l’exploitation économique, à la destruction de l’écosystème planétaire et à la surexploitation des écosystèmes, aux dérapages technologiques, aux dictatures de toute nature, nous n’avons au final que le choix entre l’humanisme ou la mort. Depuis que l’Humanité a atteint le stade de la capacité technologique son auto-destruction, le choix de l’humanisme, le respect de l’humain et du vivant placé au centre de toutes les activités humaines, est devenu un enjeu éthique civilisationnel pour notre espèce et l’épanouissement des générations futures.