Cycle 4 - Cycle annuel thématique

Conférence par Éric Lowen - Depuis la plus haute Antiquité, l’Humanité a été fascinée par la magie du ciel nocturne et des étoiles. Mais les étoiles nous restaient fondamentalement étrangères, relevant du monde céleste. Pourtant, les découvertes de l’astronomie depuis Galilée et celles sur les origines du Cosmos indiquent un rapport nouveau entre les étoiles et notre espèce : sans les étoiles, l’Être Humain n’existerait pas. Cette conférence présentera les principales relations entre les étoiles et les Êtres humains, qui relient notre existence à toute l’aventure du Cosmos.

Conférence par Eric Lowen - Avant le 20ème siècle, l’Être humain concevait le monde de manière fini et à sa mesure, dont il occupait la place centrale. Les révolutions scientifiques du 20ème siècle sur le Cosmos ont bouleversé notre compréhension du monde et ont obligé à repenser la manière de considérer la notion d’infini. Cette conférence abordera l’histoire de la notion d’infini et explorera quelques unes des relations entre l’Homme et le concept d’infini, qui oblige à s’interroger sur la nature et la place de l'Être Humain dans l’Univers.

Conférence par Eric Lowen - La connaissance de soi est souvent opposée à la connaissance du monde, mais cette opposition est-elle fondée ? Quels sont les rapports entre la connaissance de soi et la connaissance du monde ? La connaissance de soi peut-elle être distincte de la connaissance du monde ? La connaissance du monde aboutit-elle à la connaissance de soi, et la connaissance de soi peut-elle être une connaissance du monde ? Cette conférence étudiera les modalités et les rapports entre ces deux ordres de connaissance.

Conférence par Eric Lowen - La véritable transcendance du Cosmos est horizontale et non pas verticale ou hiérarchique, comme elle fut imaginée dans les religions et dans les pensées surnaturalistes. Selon l'expression de Nietzsche, il nous faut passer d'une transcendance verticale à une “transcendance horizontale”, interne au réel. Exprimée entre autres par la cosmodiversité, la magnificence du monde et le cosmocentrisme, la transcendance horizontale surprend et dérange nos schémas intellectuels anthropomorphiques limités. Quels sont ses principes ? Quelles en sont les conséquences et les implications pour nous ?

Conférence par Eric Lowen - La connaissance rationnelle et objective du réel, loin de désenchanter le monde, dévoile au contraire la magnificence du monde, l'association de la dimension esthétique avec la connaissance du réel. Cette notion se réduit-elle à une expérience esthétique du réel ? Est-elle l’indication d’une dimension supérieure du réel ou une manière supérieure de vivre notre expérience du monde ? La magnificence du monde est-elle une perception subjective humaine ou bien implique-t-elle une réalité objective du monde ?

Conférence par Eric Lowen - Tout ce qui est, est d'une manière ou d'une autre en relation avec le restant du monde, et participe au devenir général du Cosmos. Dans le processus auto-évolutif du Cosmos, la complexification du réel ne se fait pas par addition simpliste des choses et des êtres, mais par une synergie créatrice, dans laquelle chaque être et chaque chose participent à la création d'une réalité novatrice, plus vaste, et qui les transcende. Pour un autre regard sur le Cosmos et notre participation au monde, même dans les aspects les plus humbles et banals du quotidien.

Conférence par Eric Lowen - Beaucoup de traditions, religions et philosophies ont rejeté le monde, au profit d’utopies spiritualistes et idéalistes plurielles. Plus elles ont rêvé d’autres mondes, plus elles ont dévalorisé le monde, plus elles ont développé un dégoût du corps et du monde. Ce faisant elles se sont coupées spirituellement du réel, elles ont détourné l’Être humain de lui-même et du monde. Renouer une relation positive avec le monde passe par l’amour du monde. Il n’y a pas de cosmosophia sans amour du monde, ou Amor Mundi. Le plus difficile, c'est d'aimer le monde tel qu'il est, et non tel qu’on voudrait qu’il soit. Cela ne signifie pas acceptation sans critique, mais bien au contraire une critique non pas contre le monde, mais pour le monde, pour la vie, pour l’existence que le monde permet.