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LAÏCITÉ ET BLASPHÈME N°2 : LE BLASPHÈME, UN SACRILÈGE PAR LA PAROLE

Maison de la philosophie 29 rue de la digue, toulouse

Cycle de cours par Didier Foucault - Cours N°2 : Le but de ces 3 conférences est, à travers un vaste panorama historique principalement centré sur la France, de s'intéresser à la notions de "sacré", aux obligations qu'elle impose aux fidèles, ainsi qu'au statut de sa transgression "sacrilège". La loi doit-elle s'emparer de ces problèmes pour imposer à tous les citoyens des règles de conduite propres à une religion, ou à toutes ? Faut-il introduire les crimes de "sacrilège" et de "blasphème" - présents de nos jours dans de nombreuses législations - dans le code pénal, alors que la Révolution les en a écartés depuis plus de deux siècles ? Ces questions ont pris, depuis une quarantaine d'années un tour tragique - notamment à la faveur des "affaires" Rushdie et des caricatures de Mahomet -, en faisant resurgir des demandes de "respect" de la religion qui remettent en cause les fondements laïques de notre république.

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ÉLOGE DE L’IMPERMANENCE – La réhabilitation de l’impermanence

Maison de la philosophie 29 rue de la digue, toulouse

Conférence par Eric Lowen - De manière habituelle, l'impermanence est considérée négativement, envisagée comme un signe d'imperfection. Or, les connaissances modernes sur le monde montrent précisément l’inverse. Héraclite d'Éphèse avait raison, l'impermanence s'avère être nécessaire pour que quelque chose soit, elle est puissance ontologique créatrice. L'inverse de l'impermanence n'est pas la perfection ou Dieu, mais le néant. Au cœur de la matière, de l'évolution cosmique, du vivant, des sociétés humaines et de nos existences, l'impermanence est un des mécanismes majeurs du réel. Dans un univers en constant devenir, transformation et changement, la véritable sagesse est dans l'acceptation positive de l’impermanence et non dans la recherche illusoire d’une quelconque permanence, même spirituelle.