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Cercle de lecture : LE PREMIER HOMME d’Albert Camus (1994)

Maison de la philosophie 29 rue de la digue, toulouse

Débat animé par Suzanne Prat - "En somme, je vais parler de ceux que j'aimais", écrit Albert Camus dans une note pour Le premier homme. Le projet de ce roman auquel il travaillait au moment de sa mort était ambitieux. Il avait dit un jour que les écrivains "gardent l'espoir de retrouver les secrets d'un art universel qui, à force d'humilité et de maîtrise, ressusciterait enfin les personnages dans leur chair et dans leur durée". Il avait jeté les bases de ce qui serait le récit de l'enfance de son "premier homme". Cette rédaction initiale a un caractère autobiographique qui aurait sûrement disparu dans la version définitive du roman. Après avoir lu ces pages, on voit apparaître les racines de ce qui fera la personnalité de Camus, sa sensibilité, la genèse de sa pensée, les raisons de son engagement. Pourquoi, toute sa vie, il aura voulu parler au nom de ceux à qui la parole est refusée.

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LA QUERELLE CASTELLION – CALVIN SUR LA TOLÉRANCE RELIGIEUSE

Maison de la philosophie 29 rue de la digue, toulouse

Conférence par Éric Lowen - « Tuer un homme, ce n'est pas défendre une doctrine, c'est tuer un homme. » C’est ainsi que Sébastien Castellion répondit à Calvin après que celui-ci ait fait exécuter pour hérésie Michel Servet en 1553 à Genève. Ce fut le début d’une violente polémique sur la question de la tolérance religieuse et de l’utilisation de la violence en matière de conviction et d’idée. Dans un siècle qui hélas marchait aveuglément vers les guerres de religions, Castellion fut une des rares voix à dénoncer l’usage de la violence et à plaider pour la liberté de conscience et la tolérance religieuse.