Dans le monde contemporain, la violence ne se manifeste plus seulement dans les rapports des hommes entre eux, mais aussi dans leurs rapports avec la nature. Au cours du XX° siècle, ce que l’on nomme l’« anthropocène », et par quoi l’on désigne l’impact des actions humaines sur le monde environnant, a en effet connu une mutation totale grâce aux progrès considérables des sciences et des techniques et aux nouvelles technologies qu’ils ont engendré. Or cette mutation possède une incidence particulièrement néfaste sur l’écosystème, puisqu’elle est à la source de toute une série de dérégulations (accroissement exponentiel des pollutions, production et accumulation toujours plus grande de déchets, tarissement des ressources naturelles, disparition des espèces, et – last but not least – réchauffement climatique). Elle possède en outre des effets délétères sur la vie terrestre, comme en témoignent, entre bien d’autres exemples, les répercussions sanitaires et écologiques de l’accident nucléaire de Tchernobyl. Force est donc de reconnaître que l’humanité encourt aujourd’hui le risque d’une catastrophe écologique. Quel type de problèmes soulève la situation particulièrement préoccupante dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, et quel type de réponse convient-il de leur apporter si nous ne voulons pas que notre monde ne devienne totalement inhabitable ?
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