La guerre est bien certainement la forme de manifestation de plus emblématique de la violence, non seulement en raison de son caractère meurtrier, mais aussi parce qu’elle induit un déploiement massif de forces qui ébranle la vie de populations entières. Et elle est une forme de violence légitime, puisqu’il existe un droit de la guerre, des lois martiales, etc. En quoi elle se distingue fondamentalement des génocides aussi bien que du terrorisme. Mais la guerre a connu une mutation profonde au cours du siècle dernier grâce aux progrès de la science et des techniques qui ont rendu possible, d’abord la tuerie sans précédent de la Grande Guerre (10 millions de morts), et ensuite les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagazaki qui ont atteint mortellement les populations civiles qui se trouvaient à l’épicentre de l’explosion et gravement mutilé ou condamné à moyenne échéance celles qui se trouvaient à sa périphérie. Cette mutation ne laisse aucun doute sur le fait qu’un risque d’auto-destruction pèse désormais sur l’humanité. Mais la guerre atomique n’est pas le seul risque majeur auquel nous sommes aujourd’hui confrontés. Le XX° siècle a en effet aussi vu se déployer la folie meurtrière des génocides (Arméniens, Shoah, Tutsis) et celle du terrorisme dont le spectre hante aujourd’hui le monde.
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