Depuis les années 1980, le “développement personnel” à le vent en poupe, que ce soit à titre privé ou en entreprise. Les stages et les formations de développement personnel fleurissent en tout sens, parfois sous couvert de “formation professionnelle”, de retour vers l’emploi, de thérapies alternatives, d’écologie, de spiritualité… Parfois pour le meilleur, souvent pour le pire, entre psychologue sérieux et apprenti gouroux, entre psychologie de comptoir et officines de mouvements sectaires, entre croyances diverses pseudo-psychologiques et dérives spiritualistes. Force est de constater que le “développement personnel” regroupe des activités hétéroclites. Qu’y a-t-il de commun entre un stage de Reiki et un stage de “méditation de pleine conscience” ? Mais d’abord, que veux dire cette notion de “développement personnel” ? Cette notion a-t-elle un sens véritable au niveau psychologique, qui correspond à des faits objectifs, ou bien est-ce une formulation-slogan, qui sert surtout à donner du sens à diverses activités qui sans cela seraient plus banales. En partant d’une analyse historique des mouvements de développement personnel, nous tenterons de clarifier ces notions.
Conférence en présentiel à la Maison de la philosophie à Toulouse.
Participation : 5 € – Adhérent : gratuit.
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