Pour illustrer l’importance acquise par les usages des technologies numériques dans nos vies quotidiennes, on pourrait se risquer à un exercice d’histoire contrefactuelle. L’histoire contrefactuelle est une méthode qui consiste à imaginer des développements historiques alternatifs. Par exemple, que seraient devenues la France et l’Europe si le maréchal Grouchy était arrivé à l’heure sur le champ de la bataille de Waterloo et ainsi transformé en victoire ce que l’histoire factuelle reconnaît comme un défaite ?
Posons-nous donc la question suivante : comment nos sociétés auraient traversé la crise pandémique, dont d’ailleurs nous ne sommes toujours pas sortis, si le virus s’était déclaré non pas en 2019, mais, par exemple 40 ans plus tôt, voire 30 ans plus tôt ? Aurions-nous eu à choisir entre préserver la santé des populations ou le maintien au travail des population pour éviter l’effondrement économique ?
La ville d’aujourd’hui et sans doute celle de demain, ne peuvent plus se concevoir sans le recours de plus en plus systématique aux technologies numériques. Il ne s’agit pas ici de céder à une facilité rhétorique qui consisterait à considérer que les technologies numériques sont la solution à nos problèmes, il s’agit surtout de souligner comment une société se réinvente et met en œuvre des outils, des modes d’organisation, qui lui permettent de répondre à des situations critiques.
Participation en présentiel – Adhérent : gratuit – Non-adhérent : 5€. Règlement sur place ou à l’avance en réservant vos places.
Réservation des places : facilitez-vous la vie, réservez vos places en ligne (à partir de septembre)
Conférence disponible en replay vidéo dans le PASS PHILO pour les adhérents.