Pour certains courants philosophiques, la désobéissance est devenue une vertu, souvent dotée de toutes les qualités morales. Et l’obéissance du commun est stigmatisée, les considérants comme des “soumis”, des “moutons”, des victimes de la propagande. Ce type d’attitude aboutit à une véritable idéologie de la désobéissance, ou désobéissancisme. Or, la notion de désobéissance par elle-même est ambiguë et ne possède aucune dimension éthique. De ce fait, on ne peut fonder une éthique ou un programme politique sur la désobéissance, même civile. La désobéissance pour la désobéissance, au lieu de servir la démocratie, peut contribuer à l’affaiblir, voire à la détruire. L’appel à la désobéissance peut même se faire contre les droits humains, les libertés et la démocratie. Une réflexion critique s’impose donc sur cette notion pour éviter de tomber dans le désobéissancisme.
Gratuit pour les bénévoles – 5€ non-bénévoles (dans la limite des places disponibles) – Réglement sur place, sans réservation
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