Les féminicides ne sont pas des crimes comme les autres. Ils ont ceci de particulier qu’ils visent les femmes en tant que femmes. Banalisés pendant des siècles, non nommés, il a fallu attendre les années 70 pour qu’un terme spécifique désigne et qualifie ce type d’homicide. Le phénomène est mondial et réprimé en tant que tel dans de très rares pays. Crime individuel, crime de masse, l’ampleur et la persistance dans le temps permettent d’affirmer un « continuum » des violences faites aux femmes, les plongeant dans le silence et la nuit de l’histoire. Les féminicides relèvent d’une construction sociale. L’agropastoralisme et la sédentarisation scellent l’assignation à résidence des femmes dans le foyer. La chasse aux sorcières participe à l’établissement d’un ordre patriarcal capitaliste. Aujourd’hui une nouvelle fracture mondiale se dessine entre les hommes et les femmes, qu’en émergera-t-il ?
Conférence en présentiel uniquement. Participation : gratuit.
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